RTE, le gestionnaire en France des lignes haute-tension, se lance dans un projet de stockage de l’électricité.

Depuis son invention, l’électricité produite est généralement acheminée au moment où elle est consommée. Malgré ça, elle peut être produite en excès par endroit et manquer ailleurs. Ces surplus, ne pouvant pas être transportés par le réseau traditionnel, sont généralement perdus.

La question d’un éventuel stockage de cette énergie se pose donc. Pouvons-nous stocker cet excès d’électricité sur batterie afin de pallier cette problématique ?

RTE, le gestionnaire du transport d’électricité français, a pris la décision de mettre en place une série tests afin d’améliorer la flexibilité du réseau électrique.

C’est ici qu’entre en scène le projet pilote baptisé « RINGO » visant à tester le stockage des surplus de production issus de l’énergie renouvelable (éolienne et solaire) et leur déstockage grâce à des parcs de stockage armés de batteries comparables à celles que l’on peut trouver dans les véhicules électriques. 

Trois sites ont été sélectionnés pour ce travail de grande envergure : Ventavon (Hautes-Alpes), Vingeanne (Côte d’Or) et Bellac (Haute-Vienne) 

C’est sur ce dernier site, dont le chantier devrait commencer cette année, que 14 containers de batteries seront implantés pour stocker l’électricité qui sera ensuite utilisée selon les besoins. 30 mégawatts pourront être produits, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 30 000 habitants.

Si les tests sont concluants, la création de ces nouvelles lignes dîtes « virtuelles » permettra de rendre la production et consommation d’électricité plus flexible.